Les aventures de GASTON
Carnet de bord
mai juin 2014
Traversée Pacifique
Traversée Pacifique
Faux départ
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Du 4 au
7 mai 2014 - Avitaillement
Gaston est au mouillage dans la baie 'Las Brisas' au bout de la presqu'île à l'ouest de Panama City.
Je fais les courses dans le supermarché à Albrook, à coté de l'aéroport domestique. Avec des Français rencontrés au mouillage (Yves et Eve), nous allons au marché fruits et légumes de Panama. Belle ambiance, mais je n'ai pas mon appareil photo!.
Le 6, enfin, je récupère de mon agent Tito les papiers de sortie du bateau (la zarpe). Ca fait trois jours que j'attends cette Zarpe, et arrivé aux Marquises, on ne me la demandera pas !
Le départ est prèvu des le lendemain matin.
Héron (mouillage de Las Brisas - Panama City)
8 mai
2014 - Le faux départ
J'ai prévu de m'arrêter dans l'archipel des Perlas au sud de Panama City, pour faire les pleins de gazoil et d'eau, de façon à en avoir le maximum pour la traversée. J'arrive à Mogo Mogo dans les Perlas et je mouille près d'une plage devant l'ile de Capera. Belles plages désertes. Un cata profite du grand marnage pour carener.
Le lendemain matin, je vais à San Miguel, au sud, pour trouver du gazoil. Il n'y en a pas ! Un pecheur me dit qu'il y en a à Contadora. Je retourne sur mes pas, mais arrivé à Contadora, il n'y a pas de quai, et impossible de débarquer sur la plage en annexe à cause des vagues.
A 14h, je retourne donc à Panama City pour faire mes pleins. Arrivé de nuit (20h) dans la baie des Brisas. Heureusement, je commence à connaître !
Pendant la traversée du retour, je remonte deux poissons, un sur chaque ligne de traine : une petite dorade coriphène encore vivante, et une bonite, qui est déjà morte. Les deux lignes sont completement emmêlées. Je pense que la dorade a du sentir la bonite blessée, et remonter jusqu'à l'autre ligne.
Las Perlas - Ile de Capera
Une petite dorade et une bonite en même temps! (j'ai deux lignes de traîne).
10/05/2014 - Le bon départ
Je me lève de bonne heure, et à 9h, les pleins sont faits, départ pour les Marquises.
Je n'ai pas prévu de m'arrêter aux Galapagos pour trois raisons :
- les bateaux visiteurs doivent être équipés d'un réservoir pour les eaux 'noires', ce qui n'est pas le cas de Gaston
- les entrées sont très chères de 600 à 1000 $ et compliquées
- des navigateurs rencontrés m'ont dit qu'ils avaient étés très déçus par les Galapagos.
A cette saison, le trajet conseillé pour les Marquises consiste à tirer plein sud, avec un vent de face, mais avec un courant portant. Virer l'ile de Malpelo, puis de passer au sud des Galapagos. C'est ce que je fais. Au début, beaucoup de vent faible (ou nul), puis le vent passe au sud (de face pour moi, mais avec des changement de direction assez important, ce qui me permet, en virant de bord lorsque le vent adonne, de faire de bons bords. Lorsque le vent est faible (ou nul) je mets le moteur. J'aurais consommé pour la traversée environ 70l de gazoil (j'en avais au départ 290l).
Passage devant Malpelo (c'est un rocher qui a l'air désertique) le 13 mai, puis sous les Galapagos le 19 mai. A partir de cette date, j'ai rejoint les alisée du sud. Le vent est régulier et assez fort (15/20Noeuds, et orienté SSW, l'idéal pour Gaston. Je fais des journée de 140 à 150 Milles, avec un record le 25 mai de 180 Mn, Gaston avançant entre 6 et 8 noeuds, toujours avec un ris dans la grand voile et souvent le génois partiellement enroulé. Les vagues ne sont pas très grosses, on a parfois l'impression que Gaston glisse sur l'eau (mais il ne s'est pas envore envolé !).
Au large de l'île de Malpelo (pas de vent !)
Traversée de 'la ligne' le 18/05/2014
Le Pacifique, c'est grand, et désert (pas vu un bateau !)
Sans doute un tazar (excellent !)
Vers Fatu Hiva vent arrière
Terre ! Je cherchais un petit point sur l'horizon, et tout d'un coup, j'aperçois Fatu Hiva dans la brune, assez près (sous les nuages blancs).
Gaston est au mouillage dans la baie 'Las Brisas' au bout de la presqu'île à l'ouest de Panama City.
Je fais les courses dans le supermarché à Albrook, à coté de l'aéroport domestique. Avec des Français rencontrés au mouillage (Yves et Eve), nous allons au marché fruits et légumes de Panama. Belle ambiance, mais je n'ai pas mon appareil photo!.
Le 6, enfin, je récupère de mon agent Tito les papiers de sortie du bateau (la zarpe). Ca fait trois jours que j'attends cette Zarpe, et arrivé aux Marquises, on ne me la demandera pas !
Le départ est prèvu des le lendemain matin.
Héron (mouillage de Las Brisas - Panama City)
J'ai prévu de m'arrêter dans l'archipel des Perlas au sud de Panama City, pour faire les pleins de gazoil et d'eau, de façon à en avoir le maximum pour la traversée. J'arrive à Mogo Mogo dans les Perlas et je mouille près d'une plage devant l'ile de Capera. Belles plages désertes. Un cata profite du grand marnage pour carener.
Le lendemain matin, je vais à San Miguel, au sud, pour trouver du gazoil. Il n'y en a pas ! Un pecheur me dit qu'il y en a à Contadora. Je retourne sur mes pas, mais arrivé à Contadora, il n'y a pas de quai, et impossible de débarquer sur la plage en annexe à cause des vagues.
A 14h, je retourne donc à Panama City pour faire mes pleins. Arrivé de nuit (20h) dans la baie des Brisas. Heureusement, je commence à connaître !
Pendant la traversée du retour, je remonte deux poissons, un sur chaque ligne de traine : une petite dorade coriphène encore vivante, et une bonite, qui est déjà morte. Les deux lignes sont completement emmêlées. Je pense que la dorade a du sentir la bonite blessée, et remonter jusqu'à l'autre ligne.
Las Perlas - Ile de Capera
Une petite dorade et une bonite en même temps! (j'ai deux lignes de traîne).
10/05/2014 - Le bon départ
Je me lève de bonne heure, et à 9h, les pleins sont faits, départ pour les Marquises.
Je n'ai pas prévu de m'arrêter aux Galapagos pour trois raisons :
- les bateaux visiteurs doivent être équipés d'un réservoir pour les eaux 'noires', ce qui n'est pas le cas de Gaston
- les entrées sont très chères de 600 à 1000 $ et compliquées
- des navigateurs rencontrés m'ont dit qu'ils avaient étés très déçus par les Galapagos.
A cette saison, le trajet conseillé pour les Marquises consiste à tirer plein sud, avec un vent de face, mais avec un courant portant. Virer l'ile de Malpelo, puis de passer au sud des Galapagos. C'est ce que je fais. Au début, beaucoup de vent faible (ou nul), puis le vent passe au sud (de face pour moi, mais avec des changement de direction assez important, ce qui me permet, en virant de bord lorsque le vent adonne, de faire de bons bords. Lorsque le vent est faible (ou nul) je mets le moteur. J'aurais consommé pour la traversée environ 70l de gazoil (j'en avais au départ 290l).
Passage devant Malpelo (c'est un rocher qui a l'air désertique) le 13 mai, puis sous les Galapagos le 19 mai. A partir de cette date, j'ai rejoint les alisée du sud. Le vent est régulier et assez fort (15/20Noeuds, et orienté SSW, l'idéal pour Gaston. Je fais des journée de 140 à 150 Milles, avec un record le 25 mai de 180 Mn, Gaston avançant entre 6 et 8 noeuds, toujours avec un ris dans la grand voile et souvent le génois partiellement enroulé. Les vagues ne sont pas très grosses, on a parfois l'impression que Gaston glisse sur l'eau (mais il ne s'est pas envore envolé !).
Au large de l'île de Malpelo (pas de vent !)
Traversée de 'la ligne' le 18/05/2014
Le Pacifique, c'est grand, et désert (pas vu un bateau !)
Sans doute un tazar (excellent !)
Au fur et à mesura que je m'approche des
Marquises, le vent tourne vers l'Est. J'ai fini la traversée vent
arrière, avec les voiles en ciseaux.
Vers Fatu Hiva vent arrière
Terre ! Je cherchais un petit point sur l'horizon, et tout d'un coup, j'aperçois Fatu Hiva dans la brune, assez près (sous les nuages blancs).
09/06/2014
- L'arrivée aux Marquises
J'arrive dans la baie Hanavave, ou baie des Vierges, île de Fatu Hiva à 13h. Depuis l'avant veille, j'ai accéléré le bateau pour arriver dans la journée. Le mouillage a été laborieux, je m'y suis repris à trois fois, car le fond est caillouteux et l'ancre n'accroche pas.
Je suis accueilli par un couple de francais qui me proposent un énorme pamplemousse et des bananes.
Cette baie est vraiment magnifique, mais nous sommes derrière les montagnes, ce qui induit de forte rafale de vent très soudaines (jusqu'à 35 noeuds). Heureusement, mon dernier mouillage bien tenu !
Bilan de la traversée :
Traversée en 30 jours et 4h, 4023 Mn parcourus (7370 km).
134 Mn par jour 5,6 noeuds de moyenne. Les conditions étaient très favorables, je
n'ai pas eu de gros temps (vent max de 30 Noeuds une seule fois, et au portant).
Distance parcourue avec Gaston depuis La Rochelle : 17149 Milles
J'arrive dans la baie Hanavave, ou baie des Vierges, île de Fatu Hiva à 13h. Depuis l'avant veille, j'ai accéléré le bateau pour arriver dans la journée. Le mouillage a été laborieux, je m'y suis repris à trois fois, car le fond est caillouteux et l'ancre n'accroche pas.
Je suis accueilli par un couple de francais qui me proposent un énorme pamplemousse et des bananes.
Cette baie est vraiment magnifique, mais nous sommes derrière les montagnes, ce qui induit de forte rafale de vent très soudaines (jusqu'à 35 noeuds). Heureusement, mon dernier mouillage bien tenu !
Bilan de la traversée :
Traversée en 30 jours et 4h, 4023 Mn parcourus (7370 km).
134 Mn par jour 5,6 noeuds de moyenne. Les conditions étaient très favorables, je
n'ai pas eu de gros temps (vent max de 30 Noeuds une seule fois, et au portant).
Distance parcourue avec Gaston depuis La Rochelle : 17149 Milles
