
Calme plat, mer d'huile ...

Le rayon vert ? Dans une minute, mais
difficile à photographier !
Merci à l'AIS qui me prévient de l'arrivée d'un cargot,
heureusement
très peux nombreux sur la route.

Cocos (keeling) Islands
Gaston est le dernier voilier. Au fond, un énorme bateau de
secours en mer qui attend le prochain naufrage pour intervenir.
Home Island après les formalités d'entrée
Port refuge
Trois bateaux sont arrivés le même
jour que moi. Nous sommes toujours en Australie. Les douaniers sont
toujours aussi sympa. Vu le temps ils nous proposent d'attendre une
journée avant de faire les formalités d'entrée. Ces formalités se
feront à terre de façon très cordiale. Cela nous permet aussi de
rencontrer les équipages des autres bateaux. Nous sommes une dizaine de
bateaux au mouillage dont presque la moitié de français. L'île
Direction est inhabitée, mais dispose de deux citernes (bien) remplies
par la pluie, de barbecues, de WC, d'un téléphone et même d'une antenne
wifi alimentée par des panneaux solaires mais qui ne fonctionne hélas
que lorsqu'il y a du soleil.
Port Refuge est le mouillage unique et obligatoire pour les
voiliers de
passage. Dans l'archipel, il y a deux villages. L'un sur Home Island,
occupé par les musulmans (pas de bierre à l'épicerie), l'autre sur
West Island, occupé par des australiens. La vie est très chère sur ces
îles. Il y a un ou deux ferrys par jour pour passer d'une île à
l'autre. On peut aussi aller à Home Island en annexe par beau temps,
mais c'est assez long (environ 20 minutes) et il y a un bon clapot dans
le lagon.

Un des deux ferrys au quai à Home Ilsand.
Home Island.
A l'intérieur de l'île, les cocos ne sont pas ramassées.
Direction Island.
Samedi
17 septembre 2016 Départ de Cocos (keeling).
Traversée vers l'île de Rodrigues en 16 jours sans
problème particulier.
Distance parcourue : 2075 miles en 390h,
soit à la vitesse moyenne de 5,3 noeuds, 128 miles en 24h.
Visite de l'île en scooter.
L'île et les habitants sont très sympa. J'ai oublié de faire des photos
! sauf celle la :
Samedi 8 octobre 2016 départ
de Rodrigues vers l'île Maurice
Traversée tranquille de 387 miles sans beaucoup de vent.
Moyenne de 3,8 noeuds soit 91 miles par jour (peux mieux faire
!).
Arrivée à Port Louis le mardi 11/10.
Dans le centre de l'île, un temple
indien immense, au bord d'un lac dans un cratère.
Dans le sud de l"île, un spot de
kite
Dimanche 16 octobre 2016 :
Traversée île Maurice vers La Réunion
Petite traversée de 135 miles en deux jours, avec un vent portant
faible.
Arrivée au Port de LA Réunion à 7h du matin, après avoir attendu la
levée du jour à la cape pendant deux heures.

Arrivée à La Réunion

Piton de la fournaise

Piton Maïdo

Au port, le Marion Dusfrene, navire de ravitaillement des stations de
l'Antartique et de l'île Kerguelen
4
novembre 2016 Départ de La Réunion pour l'Afrique du Sud.
Après un séjour prolongé à La Réunion en attendre d'une pièce
pour
remplacer un bas-hauban qui avait cassé lors de la dernière traversée,
départ pour Durban, en Afrique du Sud.
D'après mes renseignements, il faut passer au large (150 miles) du sud
de Madagascar pour éviter le plateau continental qui entraîne de
grosses vagues. Ensuite, ça doit se compliquer car il y a des
dépressions qui remontent le long de la côte est africaine, avec un
vent sud-ouest contraire au courant des Aiguilles qui descent vers le
sud. Cela induit une très grosse houle pouvant aller suivant les
sources de 7 à 20m de haut !
Trois bateaux, dont Gaston doivent partir pratiquement ensemble. Autant
dire que personne n'est trop rassuré, bien que l'époque (mois de
novembre) soit la plus favorable.
J'ai demandé à Pascal de m'envoyer régulièrement la météo via ma balise
satellite.
Tout se passe bien les 5 premiers jours avec une moyenne de 115 miles
par jour, sauf que le troisième jour, la drisse de génois casse.
Heureusement, je peux récupérer, sans
le déchirer, le génois qui
chalute dans l'eau . Je remplace le génois par la trinquette et un
petit foc.
Le sixième jour, rien ne va plus : les capteurs solaire ne fournissent
plus de courant, l'alternateur du moteur ne fonctionne pas, et le
pilote électrique est HS!. Pour le pilote, c'est la prise de courant
qui est complètement oxydée, mais c'est facile à réparer. Le lendemain,
je finis de trouver la panne des capteurs solaire : une drosse du
régulateur d'allure a frotté sur le câble électrique des capteurs et
l'a coupé. Je répare avec un domino.
Pas possible de réparer l'alternateur pour le moment, mais la batterie
moteur peut être rechargée avec les capteurs solaires.
La deuxième partie du parcours va être plus pénible : alternance de
calmes plats (deux journées de 19 miles !) et de fort vent. De plus le
vent n'arrête pas de tourner. En 48h, il fait le tour du compas. Je
n'arrête pas de prendre et d'enlever des ris à la grand voile et de
régler les voiles.
Arrivée à Durban le 22, sans avoir vu de (très) grosse houle, ni senti
le fameux courant des Aiguilles.
A deux miles du port, je suis rejoint par un bateau de la police qui
m'accompagne dans la grande baie jusque devant la marina où je jette
l'ancre. Je ferai les formalités le lendemain matin.
Distance parcourue pour cette traversée :1567miles, soit 2900 km
Moyenne par jour : 84 miles
Distance parcourue depuis Rochefort : 32084 miles, soit 59400 km
Le centre ville de Durban vu du mouillage.
à
suivre ...